posté le 28-10-2009 à 01:34:39
Malraux raconta…
Bien que ma jeunesse ai connu l’orient semblable à vieil arabe sur son âne dans l’invincible sommeil de l’islam, les deux cent mille habitants du caire sont devenus quatre millions, Bagdad remplace par les canots automobiles, les nasses de roseaux et de bitume om pêchaient ses paysans babyloniens et les portes en mosaïque de Rehran se perdent dans la ville comme la porte saint denis... ».Pour lui ces changements n’affectant pas une autre civilisation, ne symbolisaient pas le métamorphise de l’homme. Aller en Asie naguère, c’étais pénétrer avec lenteur dans l’espace et dans le temps conjugués, l’Inde après m’Islam, la chine après l’Inde, l’éxrême-orient après m’orient, les vaisseaux de Sinbad bondonnés à l’écart d’un port des Indes dans le soir qui tombe et après Singapour à l’entrée de la mer de chine, les premières joncières comme des sentinelles Il reprends par ordre des médecins cette lente pénétration et regarde le bouleversement qui a empli sa vie sanglante et vaine, comme il a bouleverser l’Asie, et avant de retrouver, au-delà de l’océan, Tokyo or il envoya la venus, Kyoto méconnaissable, Nara presque intacte malgré son temple incendié, retrouvée naguère après un jour d’avion et la chine qu’il n’a pas revue « jusqu’à l’horizon, l’océan glacé, sans sillage...l’engouffra »L’individu a pris dans les mémoires, la place que l’on sait, lorsqu ‘elles sont devenues des confessions celles de saint augustin ne sont nullement des confusions et s’achèvent en traite de métamorphose,nul ne songerait à nommer confession, les mémoires de Saint-Simon : quand il parle de lui, c’est pour être admiré, on avait cherché l’homme dans les grandes actions des grands hommes, on le chercha dans les secrètes actions des individus. Concernant les actions des grands hommes, et les témoignages par l’introspection aveu à charge on note que que les aveux des mémorialistes les plus provoquant sont puérils en face des monstres qu’apporte l’explication psychanalytique, même à ceux qui en constatent les conclusions de l’action aux secrets, ma névrose ramène davantage et avec plus d’accent. Si nul ne croit plus que l’autoportrait, voir le portrait, n’est d’autre source que d’imiter son modèle, depuis les effigies des sculpteurs égyptiens jusqu’aux toiles cubistes ou coutume à le croire du portrait littéraire, il serait donc d’autant meilleur qu’il serait plus ressemblant, et d’autant plus ressemblant qu’il serait moins conventionnel, c’est la définition que suggère les réalismes, qui se sont presque toujours élaboré contre les idéalismes.
posté le 28-10-2009 à 01:18:04
Herbe et neige et neige tiéde
Herbe et neige, L'herbe scintillante de rosée semblait, briller de sa lumière propre haute entre les ornières profondes, elle craquait sous les pas avec un bruit croustillant et savoureux, au travers du brouillard, le poète vit ponter dans le lointain l'imperceptible tache pourpre d'un feu de camps, il devait y avoir un ravin devant lui n"importe, on le passera, ça n"en sera que plus intéressant ! L’hivers, il faisait froid, fonçant ç travers la haie épineuse en lisière du champ, il fit halte au bord de la pente du ravin o^régnait les ténèbres et le silence, comme au fond d'une gorge, eh, advienne qui pourra ! Il se mit à descendre, tout en retenant sa lourde et incommode sacoche, la pente devenait sous les semelles humides, forant à prendre le trot, il écartait les pieds pour ne pas tomber, en essayant de glisser sur les semelles comme ils le faisaient sur la neige des montagnes. Neige tiède, Vers l'aube au vent du printemps tiède et dru qui venait di sud et qui gifla la vallée, sur les chemins, les flaques prises par le gel nocturne se mirent à scintiller, la dernière neige, une neige spongieuse que la nuit avait glacée, se tassa en craquant dans les ravins, chassée vers le nord, la noire voilure des nuages défilait sous le vent, lent cortége majestueux qui dépassait avec des sifflements et des sonorités de chanterelle, fendant l'air humide qu'ils emplissaient d'un brouhaha de joie contenue, les vols innombrables de canards, de bernaches et d'ores en route vers la chaleur et qui fonçait vers le lieu séculaire de leurs migrations.Le poète se réveilla bien avant le jour, les volets gémissaient aux fenêtres, dans la cheminée, le vent chantait une complainte, grêle, une feuille d'arbre déclarée grondait sur les toitures.Couché sur le dos, les mains jointes derrière la nuque et le cerveau vide de pensée, il contemplait le bleu crepescule du petit jour, prêtant l'oreille tour ç tour aux giclées de vent battant les murs et au souffle égal, passible, presque puéril de sa femme endormie contre son flanc
posté le 28-10-2009 à 01:09:36
Littérature et découvertes
Les découvertes collectives ne sont probablement possibles de nos jours que dans les sciences, alors qu’on se fait une idée de l’art de n’importe quel pays d’après »s les artistes hors pair qui surent créer leur propre système d’images ç nul autre pareil, leur propre perception de la réalité. L’ultime sélection est l’œuvre du temps qui par monts et par vaux, visite les cimes illuminés par le talent, et c’est lui qui les élit.D’une façon ou d’un autre, l’art est créer par les individualités capables d’imprimer nettement leur cachet personnel dans l’interprétation des phénomènes de vie et de la nature humaine, le talent, c’est le vent cause » par la différence de pression, qui soulève une houle fraîche sur la grande mer de la littérature, le brusque appel d’air d’une excitation esthétique inconnue, c’est enfin la découverte de quelque chose d’encore irréel », après quoi commence une période nouvelle dans l’art, de mêmequi dans la conscience des hommes apparut, dessous, un critère de comparaison encore inhabituelles ç la suite de la découverte scientifique.Naquit alors une littérature étonnante par sa fraîcheur et sa plénitude, par les tièdes et froides bouffées d’air de la vie qui ne s’arrête jamais, par les petites et grandes découvertes du passé et du présent, par le sens raffiné ou délicat du beau, qui devient une catégorie de la vérité, de l’authenticité », sans laquelle l’art n’est plus qu’un décor éclair » par les feux de la rampe.
posté le 28-10-2009 à 01:08:52
Structure sociale
Toute société créée à l'intérieur de la société est un danger dans la mesure où sa tendance naturelle est de se former pour accroître ses pouvoirs, et, finalement usurper le pouvoir, toute culture qui se ferme sur ses possesseurs cesse d'être une culture pour pour n'être qu'une série de signes de reconnaissance entre affilés, elle ne présente plus au-dehors qu'un mur de défendre, orné de figurer propres à décourager, décourager, voilà le mot, quand on demandait à Gide quelle conduite tenir envers un jeune écrivain, le decouger.Dresser des barrières, notre enseignement même n'y est appliqué, aujourd'hui encore, dans les sciences combien de maîtres tentent d'abord d'étendre en leur élever l'espérance ? Pas d'illusion, tout homme de grand savoir qui se fait vulgarisateur est bientôt déconsidéré chez ses pairs, toute communication avec l'extérieur est vue comme trahison, il n'est d'accusation dont on n'accable celui qui tente de faire passer au-dehors les biens de la citadelle, que l'on songe au discrédit du journalisme, si généralement imposé dans ce pays, qui doit pour beaucoup sa grande révolution à des journalistes et des vulgarisation.Une société qui est parvenue à rendre injurieux le mot primaire, dans un monde où les notions fondamentales et le langage même sont à réexaminer et à introduire comme neufs dans la conscience populaire est une société parasitée par ses élites.Une nouvelle civilisation naît avec sa morale ses modes de vie et de penser, des sciences et de techniques nouvelle, une vision renouvelée des forces de la vie, des structures de la matière, des rapports du temps et de l'espace.
posté le 28-10-2009 à 01:07:53
A la mémoire de l’écrivain
Il est encore difficile de s'habituer à l'idée que l'écrivain préféré n'est plus parmi nous, au déclin de son âge, il avait su conserver la jeunesse du cœur, la vivacité de l'esprit et un civisme passionné, on aurait dit que les années n'avaient fait que renforcer en lui le sentiment de sa responsabilité d'écrivain envers son temps, ses livres restant comme autant de témoignages où l'intelligence va de pair avec le talent et la diversité et essentiellement ses mémoires, en cela quand il interrompt l'auteur parce qu'il fallait le loisir de mieux vouloir et de mieux saisir, selon les changements intervenus dans sa vie intérieure et aussi dans celle du monde, il a son mot à dire et le lecteur aurait raison d'interpréter son silence comme volonté de faire silence, comme une façon de prendre sa retraite d'être pensant. Après qu'il eut écrit dans les livres précédents de ces mémoires, on trouvait beaucoup , j'avais même l'impression qu'il ne s'arrêtait jamais d'écrire quelle que fût l'heure où je venais, je voyais toujours, par la porte de son cabinet de travail entrouverte sur la pénombre du corridor, les fenêtres donnant sur une ruelle vide, un bureau de modeste dimension, il écrivait à l'encre verte avec un stylographe " titre", si j'ai bonne mémoire, à chaque fin de page au lieu d'employer un buvard, il mettait de côté le feuillet, d'un geste impartit comme s'il prenait ses mots dans un clapin, il l'agitait pour que la page sèche plus vite...!
posté le 28-10-2009 à 01:06:28
Mort d’un poète
Le portrait d'un jeune poète aux cheveux ondés comme une toison apparut devant moi, ses yeux, son nez, ses sourcils, ses oreilles semblaient tous ordinaires, mais pris ensembles, ils lui prêtaient l'aspect le plus merveilleux, en effet, on ne pouvait expliquer son aspect extraordinaire en le détaillant trait par trait, mais tout en lui était véritablement humain : dans le silence de la nuit ta face pure m'apparaît les charmes des chants de jadis ensorcellent mon coeur muetL'une ensorcellent l'autre ces lignes transpercent mon coeur, non, l'homme ne pouvait se passer de cette clarté, de cette pureté et de ce bonheur inconcevable, quoi qu'on dise cette autre vérité apparue dans le silence de la nuit et n'exigeant aucune preuve existait, l'"homme devait vérité ce bonheur même au prix de sa propre perte, celui qui ne l'a jamais éprouvé est un homme si malheureux, si misérables que lorsqu"il retournera en terre, son empreinte transparente immatérielle resta, dans l'espace de cet au*delà que son âme avait jadis habité.....son fantôme restera a planer au-dessus de l"endroit où il est tombé sous toutes les pluies qui s'y déverseront, il restera au milieu de la bruyante place publique, si une ville y aura^été érigée, il étendait ses mains, sol interrogera les générations passant devant lui pour savoir pourquoi il avait et pourquoi il était mort.....
posté le 28-10-2009 à 01:05:12
Futurisme
Sur les clôtures, l'ombre des acacias brode son vivant ornement, de derrière les toits le soleil clair et chaud, le monde entier aura sommeil les tuiles brillantes comme du verre, une bicyclette passa dans un battement silencieux d'ailes d'oiseau ; fourgon allemand chargé de glace roulait brique ballant... Il s'avérait que tout cela relevait de la plus pure poésie; à condition toutefois de découvrir l'âme de la chose ou du phénomène, l'âme de la bicyclette, par exemple, qui " passera " dans un battement silencieux dans lequel le crissement des pneus était quand même sensible , il m'affairait par sa diabolique exactitude. Je me relis et me dis, que tout est juste, mais pas tout à fait; il n'est pas sans intérêt ou sans utilité, pour soi-même et pour les autres d'évoquer l'histoire de ce que l'on a soi-même tenu de nous rappeler toute notre vie; toutes nos années sont pour nous violement colorées et inoubliables, hélas ! Leurs couleurs sont ni délabrées si bien que " chaque" millésime semble écrit au sang, ces chiffres, nous ne pouvons les oublier, ils sont tracés sur nos visages, c'est la crise des symbolismes, dont il était beaucoup question aussi bien parmi les symbolismes que dans le camps adresses, c'est dand l'armée où se manifeste avec netteté la tendance hostile au symbolisme et les unes aux autres; " l'egofautisme" et premiers embryons du "futurisme".
posté le 28-10-2009 à 01:03:19
Méditation sur l’attention et la fascination
Le philosophe empiriste, pour lui l'esprit n'a aucune activité propre et se contente de recevoir passivement ce que l'expérience extérieure lui apporte, il conçoit ainsi toute attention sur le modèle de l'attention passive, celle que nous portons invinciblement et en quelque sorte malgré nous à un bruit violent, çà une couleur vive, à toute impression sensorielle, plus intense que les autres et qui par là même s'impose.Bien loin de se diriger vers l'objet, notre attention serait dirigée par lui, l'attention serait l'invasion de la conscience par un objet auquel nous nous bondonnons, on peut parler alors de monoïdéisme puisque l'attention se réduit à la présence d'une idée fixe unique imposée à la conscience par le monde extérieur, il déclare expressément " une sensation devient attention, soit parce qu'elle est seule, soit parce que elle est plus vive que toutes les autres sans qu'il soit nécessaire de supposer rien de plus dans l'âme" cette formule est sans équivoque, il refuse de reconnaître sous le nom d'attention une activité réelle de la conscience , ce n'est plus la conscience qui fait attention, la conscience subit seulement l'invasion d'un objet.Pour malreauxen s’en souvient de ses antimémoires quand il raconta ; « .....un sous officier me fit signe, je pouvais faire quelques pas, il me tourna vers le mur, les amins appuyées sur les pierres au-dessus de ma tête, j’entendis un commandement « achtung », le me retounai, j’étais en face d’un peloton d’execution... ».Les antimémoires et les noyers de l’altenburg, c’est la tentation de l’occident, la voie royale ou la condition humaine..... »Parler de la grâce avec uncuré qui baptise dans l’odeur d’un village nocturne, et parler de ce qui reste ou de ce qui advient aprés le baptéme, devenons-nous autres ou il reste toujours queque chose.....Mais reflechir sur la vie, en face de la mort, ce n’est qu’approfondir les interrogations, pour malreauw le fait d’être tué ne pose aucube question à ceux qui ont la chance qu’il considére banale d’être courageux, mais la mort dans la viellesse et la metamorphose de la terre suggere la mort par sa torpeur, même si sa metamorphose est l’oeuvre de l’homme et surtout la question qu’il avait l’habitude de formuler en la considérant comme l’irrémediable dire ; « tu ne sauras jamais ce que tout cela veut dire... »Malreaux se repprochait le fait qu’il ne savait pas se creer pendant son enfance il ne sut s’accommoder à la vie, son action et son intérêt s’élevait à l’histoire étant dans ce l’on fait et dans dans ce que l’on dit, et l’amitié qui a jouer un grand rôle dans sa vie ne s’est pas accomoder de la curiosité.Parce que, ayant vecu dans le domaine incertain de l’esprit et de la fictionqui est celui des artistes, puis dans celui du combat et dans celui de l’histoire, ayant connu une asie dans l’agonie, mettait encore en lumiére ce que signifiat l’occident, il a rencontré maintes fois, tantôt humbles et tantôt éclatants, ces moments où l’énigme fondamentale de la vie apparaità chacun de nous comme elle apparait à presque toutes les femmes devant un visage d’enfant, à presque tous les hommes devant un visage de mort....Dans toute forme de ce qui nous entraine, dans tout ce que l’on a vu lutter contre l’humiliation et même en toi, douceur o se demande ce que u fais sur la terre, la vie semblalble au dieu des religions disparues, qui aparait comme le livret d’une musiqu inconnue, en fait ou peut dire que la mort, evenement le plus naturel pour l’homme, est aussi le plus culturel, celui d’où naissent mythes et religions.Pour comprendre ce phenoméne on a definit une anthropologie qui s’inscrit en continuité, mais aussi en rupture dans l’évolution biologique, puis, à partir de l’étude des attitudes fondamentales des hommes devant la mort, on en dégage les deuw mythes originaires qui sont aprés meditation sur la crise contemporaine de la mort et sur la mort du point de vue biologique, la consecration de certains penseurs envisageant pour un avenir proche une reforme de la conception de la mort humaine « la mort se situe ewactement dans la charniére bio-anthropologique, c’est le trait le plus humain, le plus culturel de l’anthropos...c’est dans ses attitudes et croyances devant la mort que l’homme ewprime ce que la vie a de plus fondamental « .........Malreaux ewprima ses antimémoires devant le pleton d’excution.......... ».
posté le 28-10-2009 à 01:01:35
Méditation sur le hasard et la nécessité
Dieu joue-t-il aux dés ? Ou bien tel un grand horloger ordonne-t-il les phénomènes physiques selon un enchaînement rigoureux des causes et des effets, que seule l'imperfection de nos moyens d'observation nous empécheraient de connaitre ? ce débat oppose les scientifiques, un rayon lumineux est constitué de photons " grains" élémentaires d'énergie, un photon comme toutes les particules de la physique quantique possède des propriétés qui l'apparente à une onde et d'autres qui le font ressembler à un corpuscule, si l'on accepte l'interprétation donnée à la physique quantique par Niels Bohr et ses disciples, il n'est jamais les deux à la fois, mais se manifeste sous l'une ou l'autre des formes selon l’instrument avec lequel on l'observe, au contraire pour Einstein comme pour louis de Broglie, onde et corpuscule existent simultanément et possèdent tous deux une réalité physique indépendante de l'instrument d'observation. Einstein n'était pas homme à se contenter de cette attitude pragmatique, tout en admirant la fécondité de la physique quantique, il a maintenu jusqu'à la fin de sa vie que si l'on tire de cette physique des conséquences aussi inadmissibles que l'indétermination des phénomènes naturels, cela prouve qu'elle ne peut prétendre constituer une représentation totale exhaustive de la réalité, il faudra chercher au delà, Pour sa part louis de Broglie n'a cessé d'encourager les tentatives d'expliquer le caractère probabiliste des phénomènes quantiques par l'existence de variables cachées. le déterminisme et le hasard de ce qui est de la cause matérielle ou formelle, cause efficiente ou cause finale, le sujet ouvre à discussion, pour ce qui est de la loi, la loi est le rapport nécessaire entre des phénomènes, le principe du déterminisme qui revient à dire que l'apparition d'un phénomène est strictement déterminée par des conditions d'existence bien définies, aussi peut-on parler de concomitances constantes ou de la constante des concomitants, on parlera alors du hasard pour désigner un fait qui échappe à tout pouvoir humain de le déterminer d'avance, un fait imprévisible sans pour cela vouloir dire que le fait attribué au hasard est un fait sans cause, et il n'y a aucune contingence au sens métaphysique du terme et un phénomène fortuit n'est pas dépourvu de causes déterminantes, et une somme de contingences ne se traduirait pas par une loi statistique globale, le hasard serait le point de rencontre de deux séries de phénomènes dont chacune est déterminée, mais qui sont indépendantes l'une de l'autre, et affirmer le hasard c'est nier la solidarité des séries causales, mais il reste qu'à partir d'un intérêt humain que l'on parle de hasard., ce nous laisse méditer… !
posté le 28-10-2009 à 00:59:57
Méditations avec Pascal : la science et la foi
Parce que les savants sont des intellectuels épris avant tout de vérité, suffit-il pour les convertir, de leur apporter les preuves de la religion ? Non et pour deux raisons, d'abord ces preuves ne sont pas décisives, la science n'est pas certaine, et puis les savants sont des hommes comme les autres, ce n'est pas la seule raison qui les engage dans leur étude, c'est le coeur puisqu'à l'origine de leur effort, il y a le désir, la curiosité inquiète. Le premier argument de pascal est que la science n'est pas certaine, dans l'esprit géométrique, c'est par le coeur que nous connaissons les premiers principes, pascal semble avoir songé dans le même ordre d'idées à nier les principes naturels, bien qu'il prouve que les principes naturels ne sont pas des principes de coutume. Il est possible que pascal ait pressentit la révolution que devaient apporter le non-euclidisme, la relativité, le quantinisme et qu'il ait songé à en tirer parti contre la science ait pensé à l'univers entre l'in finement grand et l'in finement petit et que signifient ces deux pages si justement admirées pour la splendeur exacte de la forme ? Pascal disait que l'univers est infini et homogène. Enfin pour pascal il faut renoncer à la science, car tout ce qu'on peut savoir, on le sait d'avance. la défaite de pascal est que l'idée de l'univers homogène sur laquelle repose toute son argumentation logique, tout son effort psychologique n'a pas résisté aux conquêtes de la physique moderne, l'hypothèse pascalienne s'est avérée trop simpliste pour s'adapter au monde des fines structures, pascal dans l'ordre humain est beaucoup plus prés des relativistes modernes que Descartes, selon lui la science la plus haute n'est absolument certaine et les principes de la raison pourraient bien n'être que coutume, mais dans l'ordre religieux, il croit à la vérité absolue.
posté le 28-10-2009 à 00:59:03
Modus vivendi
Pour peu que l'on merdite sur la filiation des époques, l'on en vient au probléme des liens entre les générations dans la société contemporaine, il semblerait que traditionnellement les relations parents-enfants sont de la competence du roman et les investigations poussées dont elles font l'objet ne concernent que que ce genre " majeur', toutefois, le recit aurait aussi son mot à dire, il cherche a cerner le phenomene, à dégager les noeuds douteux, les conditions, et les desaccords, avec les veterants de notre prose, ou le modus vivendi, le pragmatisme et le cynisme qui contaminent les âmes, bref comme on disait jadis " audiatur et altera pars : " dans la vie sociale, semblable attitude respectueuse envers ' l'autre partie ' est la condition indispensable d'une " glasnost " authentique , pour ce qui est de la creation litteraire, elle est le gage d'une vraie reussite artistique de l'oeuvre.Certains maitres du recit conferent à leur investigations litteraire de la realité une ampleur historique bien visible, et ont en depuis longtemps un penchant pour des cycles de recits qui formaient ensemble un tableau cohents de vaste envergure, ces roamns constitués de recits autonomes, sont regis par une logique esthetique interieur, a travers les liens, qui unissent les recits, transposant les rapports des diverses époques et evenements de l'histoire.
posté le 28-10-2009 à 00:58:06
Le profil d’un ami
Parler de lui avec objectivité et en toutes nuances n’est sans doute pas, à bien des égardsn une tâche aisée, tout le personnage est discret, introverti et silencieux, la démarche échaloupée mélanfge de parodie et de natuel, un superbe rire appuyé, le visage lisse et presque juvénile s’il n’avait pas cette barbe en collier, cette calvitie débutante et ces trempes grisonnantes dans son regard lumineux, il a le charme profond de l’intelligence mais aussi une expression de retenue, presque de méfiance, ce sourire un peu distant, cet aspect de grande non chalence, sont constamment démentis par un besoin incessant de communiquer, il ya aussi un côté glacé dans son silence, concerté par son dépouillement, immuable dans sa rigureur, en fait ce côté trop délicat, faussement scrupuleux et cet air énigmatique qui déroute, ne sont qu’une apparence, une convivence cachée, une complicité avec le diable, mais aussi une sorte de dedain, son attitude posée plus que toute autre singularité personnelle, accroche, dans cette attitude, dans cette pose il semble narguée le monde, défier les autres....
posté le 28-10-2009 à 00:57:08
L’art et l’actualité
Quand on parle de l'actualité d'une oeuvre littéraire , de ses rapports avec les problèmes brûlants de notre temps, il n'est pas rare d'entendre dire qu'il existe divers types d'écrivains, les uns suivent les événements de prés, puisant leurs thèmes dans la réalité ambiante, les autres réunissent longtemps leur et pour reproduire la réalité il leur faut une certaine distance de leur sujet, on ajoute qu'au premier type appartiennent les auteurs pour ainsi dire de deuxième ordre, les journalistes, tandis que de véritables écrivains appartiennent à la seconde catégorie, ainsi, il faut toujours choisir en quelque sorte entre deux voies ou bien réagir efficacement à une question du jour,écrire un ouvrage d'actualité, donc le principal mérite serait une idée juste et formule à temps, ou bien renonçant à cela, créer, sans se presser une oeuvre authentiquement littéraires, exprimant certes, une idée mais sans rapport avec l'actualité, avec ce qui préoccupe aujourd'hui mener des millions d'hommes.Certaines prétendent même que ce delirium n'existe paset estiment que l'actualité ne nuit nullement à la valeur littéraire de l'oeuvre.
posté le 28-10-2009 à 00:56:06
Arrivisme
De ces livres s'exhalaient l'acre odeur des capotes de soldats, la senteur de la poudre, l'odeur spécifique des salles de dessins et des amphithéâtres au matin, le retentit des bottes maculées de la boue rurale, celui du fumier et du lait frais, et de l'âcre odeur et grossier tabac dans l'air compagnard sur la lisière d'un champ labouré, et l'étouffante chaleur de l'asphalte urbain surchauffé, de la profondeur des livres surgissait la vaillance et tendresse des brefs instants avec une femme, et de furieux efforts pour rompre les barrières de fer de l'arrivisme, du conformisme et l'esprit petit bourgeois et bien que nous eussions déjà rencontré auparavant dans beaucoup de romans des héros semblables par leur profession et leur condition, nous nous sentîmes enveloppés par l'odeur de quelque chose de très neuf, de limpide, d'implacable et de bon, et il convient sans doute de se rappeler ici le célèbre "tout petit peu" qui distingue le grand du petit, un rayon de lumière et l'analyse visuelle en tout petit peu modifie, un regard un peu plus perçant dans l'âme des héros, une analyse un peu plus audacieuse et hardie des contradictions de la vie,une infraction, ne serait-ce qu'un tout peu aux règles canoniques, un tout petit peu d'aversion pour la logique superficielle des caractères, et la somme de ces "un tout petit peu" grandit, et constitue cette vérité artistique, qui n'est autre chose que le synonyme de la découverte, cette découverte a une valeur permanente, elle reste et s'imprime fortement dans la mémoire des gens
posté le 28-10-2009 à 00:54:51
Pensées et mots
La pensée n'existe et n'agit qu'exprimée et formulée, certes dans le langage parlé le mot est pensé, mais le mot a pour ainsi dire sa façade et son revêtement intérieur, son avers et son revers, ses nuances de sens, de sons et de couleurs, ses nuances olfactives le mot amasse et reflète toute l'énergie de nos sentiments, mais,hors de la forme, le mot est un incertain et éternel vagabond, il a besoin d'une maison commode et confortable si non il meurt stérile, le langage littéraire est le mouvement, la roue de la pensée.la recherche de la forme commande et se trouve appropriée, n'est-ce point là la perfection, de l'écrivain exempt de soucis vulgaire et de vaine agitation, le suprême amour de la pensée, enchaînée dans la forme, engendre les chefs-d'oeuvres, chacun n'est pas visité par cet amour, de même que l'homme ou la femme par l'amour véritable, l'écrivain crée son style, le style crée l'ecrivcain, plus les moyens d'expression sont naturels plus l'artiste est naturel, plus est fortement tendu, le ressort émotionnel du sens dans la forme, et moins il est besoin de forcer la conscience pour passer de la raison aux sentiments, l'artiste agit en premier lieu sur les sentiments, dans l'idée qu'ils transmettent sans retard leur signal à la raison, la raison n'a pas le droit de faire violence aux émotions, ceci est pour moi la loi de la création.
posté le 28-10-2009 à 00:53:50
Moralité et passion
La moralité dans les conditions actuelles d'une civilisation développée n'est pas un code de prescription didactiques bien qu'il y ait en elles un élément rationnel, mais la conscience vivante de chacun, le sens du beau et du bon dans dans la réalité, la résistance a ce qui se colore de tons sinistres de l'indifférence de la froideur, de la cruauté, de l'antihumanisme.En posant le signe d'égalité entre la moralité et la conscience sociale, je veux dire que cette catégorie de l'esprit humain s'est manifesté, dans toute sa force irrésistible au sein de la constellation d'écrivains qui vinrent à la littérature après la guerre, l'idée de moralité devient conviction et la conviction...idée.Le beau est toujours mystérieux, il nous séduit toujours par ce charme intrigant de la beauté pas encore dévoilée jusqu'au bout, comme la poésie, la prose.Nous devons admettre que l'on avait connu l'homme par la catégorie du beau, qui est la vérité des sentiments, la vérité littéraire réside dans la catégorie du tragique ou du cosmique, et il est impossible de la connaitre profondément à travers ce ' quelque chose' cet " on ne sait quoi' ce milieu d'indifférencetranquilles où ne règne point l'ardeur des passions a cette exception prés, bien entendu, quand le milieu est le côté opposé de la passion.
posté le 28-10-2009 à 00:53:03
Moralité et conscience sociale de l’écrivain
Comme on sait, la littéraire ne produit pas de valeurs matérielles à la différence de la science, elle opère par catégories artistiques, notions éthiques, sentiments raisonnables, mais ne produit pas moins de valeur que la technique la plus féconde, de sorte que si nous disons de l’économie la chair, l’art peut-être nommé l’esprit de toute activité de l’homme, sa moralité, ainsi la chair et l’esprit, l’économie et l’art…sont le fruit des efforts déployés par les esprits créateurs, celui qui créer des choses et celui qui crée des images vivent dans la société avec le sens de leur responsabilité devant l’avenir, la création de la valeur spirituelle qu’est le livre n’est nullement un oisif plaisir, ni le jeu d’une imagination capricieuse, ni le fruit d’un léger engouement burlesque il s’agit d’un acte exigeant une grande tension de toutes les forces humaines, d’une lente et jusqu’à la dernière heure obsédante confession dressée à l’homme au sujet de l’homme, la vie des grands génies, maîtres insurpassés , tout leur labeur de forçat doivent nous inciter non pas à l’imitation de leur style de leurs système esthétique d’images mais à une constante aspiration vers notre propre perfectionnement dans la réalisation de l’idée, ils doivent nous inspirer aussi un sentiment d’enthousiasme sublime pour la dévotion au verbe, être passionnément dévoué au verbe, cet instrument de haute sensibilité, signifie croire en sa predistination sur terre et en la communauté de la république littéraire des confrères de la plume, il n’y a pas de meilleurs louanges pour notre littérature qui vit dans la réalité présente et y prend sa pleine mesure de beauté, sa plein puissance de sage moralité.
posté le 28-10-2009 à 00:51:20
La forme transitoire
l'immense se trouve en effet au seuil d'immenses possibilités qu'elle devine à peine, nous devons encore découvrir comment vivre dans la noosphère, comment entrer dans les domaines inconnus des potentialités humaines, on cherche ce qui manque à notre vie pour qu'elle ait un sens manifeste, la santé physique, bien sûr, mais surtout la santé spirituelle, l'intégration de la personnalité, les états supérieurs de conscience, les grands mystiques ont atteint des états de vie qui sont encore inaccessibles pour l'énorme majorité des humains, mais que sont certainement d'une grande importance, nous avons tout à découvrir, la science du XIX ° siècle considérait l'homme comme achevé...curieux, n'est ce pas ? Alors que nous sommes des êtres si neufs et si imparfaits.Par contre de nombreux philosophes et scientifiques contemporains imaginent que l'humanité actuelle est une forme transitoire, comme l'homme primitifs qui nous ont précédés, une idée moderne d'une mutation créant une humanité nouvelle ?