Vef pensées

posté le 28-10-2009 à 00:59:03

Modus vivendi

Pour peu que l'on merdite sur la filiation des époques, l'on en vient au probléme des liens entre les générations dans la société contemporaine, il semblerait que traditionnellement les relations parents-enfants sont de la competence du roman et les investigations poussées dont elles font l'objet ne concernent que que ce genre " majeur', toutefois, le recit aurait aussi son mot à dire, il cherche a cerner le phenomene, à dégager les noeuds douteux, les conditions, et les desaccords, avec les veterants de notre prose, ou le modus vivendi, le pragmatisme et le cynisme qui contaminent les âmes, bref comme on disait jadis " audiatur et altera pars : " dans la vie sociale, semblable attitude respectueuse envers ' l'autre partie ' est la condition indispensable d'une " glasnost " authentique , pour ce qui est de la creation litteraire, elle est le gage d'une vraie reussite artistique de l'oeuvre.
Certains maitres du recit conferent à leur investigations litteraire de la realité une ampleur historique bien visible, et ont en depuis longtemps un penchant pour des cycles de recits qui formaient ensemble un tableau cohents de vaste envergure, ces roamns constitués de recits autonomes, sont regis par une logique esthetique interieur, a travers les liens, qui unissent les recits, transposant les rapports des diverses époques et evenements de l'histoire.
 


 
 
posté le 28-10-2009 à 00:58:06

Le profil d’un ami

Parler de lui avec objectivité et en toutes nuances n’est sans doute pas, à bien des égardsn une tâche aisée, tout le personnage est discret, introverti et silencieux, la démarche échaloupée mélanfge de parodie et de natuel, un superbe rire appuyé, le visage lisse et presque juvénile s’il n’avait pas cette barbe en collier, cette calvitie débutante et ces trempes grisonnantes dans son regard lumineux, il a le charme profond de l’intelligence mais aussi une expression de retenue, presque de méfiance, ce sourire un peu distant, cet aspect de grande non chalence, sont constamment démentis par un besoin incessant de communiquer, il ya aussi un côté glacé dans son silence, concerté par son dépouillement, immuable dans sa rigureur, en fait ce côté trop délicat, faussement scrupuleux et cet air énigmatique qui déroute, ne sont qu’une apparence, une convivence cachée, une complicité avec le diable, mais aussi une sorte de dedain, son attitude posée plus que toute autre singularité personnelle, accroche, dans cette attitude, dans cette pose il semble narguée le monde, défier les autres....
 


 
 
posté le 28-10-2009 à 00:57:08

L’art et l’actualité

Quand on parle de l'actualité d'une oeuvre littéraire , de ses rapports avec les problèmes brûlants de notre temps, il n'est pas rare d'entendre dire qu'il existe divers types d'écrivains, les uns suivent les événements de prés, puisant leurs thèmes dans la réalité ambiante, les autres réunissent longtemps leur et pour reproduire la réalité il leur faut une certaine distance de leur sujet, on ajoute qu'au premier type appartiennent les auteurs pour ainsi dire de deuxième ordre, les journalistes, tandis que de véritables écrivains appartiennent à la seconde catégorie, ainsi, il faut toujours choisir en quelque sorte entre deux voies ou bien réagir efficacement à une question du jour,écrire un ouvrage d'actualité, donc le principal mérite serait une idée juste et formule à temps, ou bien renonçant à cela, créer, sans se presser une oeuvre authentiquement littéraires, exprimant certes, une idée mais sans rapport avec l'actualité, avec ce qui préoccupe aujourd'hui mener des millions d'hommes.
Certaines prétendent même que ce delirium n'existe pas  et estiment que l'actualité ne nuit nullement à la valeur littéraire de l'oeuvre.
 
 


 
 
posté le 28-10-2009 à 00:56:06

Arrivisme

 De ces livres s'exhalaient l'acre odeur des capotes de soldats, la senteur de la poudre, l'odeur spécifique des salles de dessins et des amphithéâtres au matin, le retentit des bottes maculées de la boue rurale, celui du fumier et du lait frais, et de l'âcre odeur et grossier tabac dans l'air compagnard sur la lisière d'un champ labouré, et l'étouffante chaleur de l'asphalte urbain surchauffé, de la profondeur des livres surgissait la vaillance et tendresse des brefs instants avec une femme, et de furieux efforts pour rompre les barrières de fer de l'arrivisme, du conformisme et l'esprit petit bourgeois et bien que nous eussions déjà rencontré auparavant dans beaucoup de romans des héros semblables par leur profession et leur condition, nous nous sentîmes enveloppés par l'odeur de quelque chose de très neuf, de limpide, d'implacable et de bon, et il convient sans doute de se rappeler ici le célèbre "tout petit peu" qui distingue le grand du petit, un rayon de lumière et l'analyse visuelle en tout petit peu modifie, un regard un peu plus perçant dans l'âme des héros, une analyse un peu plus audacieuse et hardie des contradictions de la vie,une infraction, ne serait-ce qu'un tout peu aux règles canoniques, un tout petit peu d'aversion pour la logique superficielle des caractères, et la somme de ces "un tout petit peu" grandit, et constitue cette vérité artistique, qui n'est autre chose que le synonyme de la découverte, cette découverte a une valeur permanente, elle reste et s'imprime fortement dans la mémoire des gens   
 


 
 
posté le 28-10-2009 à 00:54:51

Pensées et mots

 La pensée n'existe et n'agit qu'exprimée et formulée, certes dans le langage parlé le mot est pensé, mais le mot a pour ainsi dire sa façade et son revêtement intérieur, son avers et son revers, ses nuances de sens, de sons et de couleurs, ses nuances olfactives le mot amasse et reflète toute l'énergie de nos sentiments, mais,hors de la forme, le mot est un incertain et éternel vagabond, il a besoin d'une maison commode et confortable si non il meurt stérile, le langage littéraire est le mouvement, la roue de la pensée.
la recherche de la forme commande et se trouve appropriée, n'est-ce point là la perfection, de l'écrivain exempt de soucis vulgaire et de vaine agitation, le suprême amour de la pensée, enchaînée dans la forme, engendre les chefs-d'oeuvres, chacun n'est pas visité par cet amour, de même que l'homme ou la femme par l'amour véritable, l'écrivain crée son style, le style crée l'ecrivcain, plus les moyens d'expression sont naturels plus l'artiste est naturel, plus est fortement tendu, le ressort émotionnel du sens dans la forme, et moins il est besoin de forcer la conscience pour passer de la raison aux sentiments, l'artiste agit en premier lieu sur les sentiments, dans l'idée qu'ils transmettent sans retard leur signal à la raison, la raison n'a pas le droit de faire violence aux émotions, ceci est pour moi la loi de la création.
   
 


 
 
 

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