Quand on parle de l’actualité d’une œuvre littéraire , de ses rapports avec les problèmes brûlant de notre temps, il n’est pas rare de dire qu’il existe divers types d’écrivains, les uns suivent les événements de prés puisant leurs thèmes dans la réalité ambiante,les autres méditent longtemps leurs œuvres et pour reproduire la réalité il leur faut une certaine distance de leur sujet, on ajoute qu’au premier type appartiennent les auteurs pour ainsi dire de deuxième ordre, les journalistes, tandis que de véritables écrivains appartiennent à la seconde catégorie, ainsi il faut toujours choisir en quelque sorte entre deux voies, ou bien réagir efficacement à une question du jour, écrire un ouvrage d’actualité, dont le principal mérite serait une idée juste et la formuler à temps, ou bien renonçant à cela, créer sans se presser, une œuvre authentiquement littéraire, exprimant certes, une idée mais sans rapport avec l’actualité, avec ce qui préoccupe aujourd’hui même des millions d’hommes.
Certains prétendent même que ce dilemme n’existe pas et estiment que l’actualité ne nuit nullement à la valeur littéraire de l’œuvre.
L'ensemble des rapports de production constitue la structure économique de la société, la base concrété sur laquelle s'élève une superstructure juridique et politique et à laquelle correspondent des formes de conscience sociale déterminée, le mode de production de la vie matérielle conditionnée, les processus de la vie sociale, politique et intellectuelle en général, et ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement , lui , être social qui détermine leur conscience, à un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports qui en deviennent des entraves ou ce qui n'en est que l'expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles étaient autres jusqu'alors, de forme de développement des forces productives qu'ils étaient, ces rapports en deviennent des entraves, alors s'ouvre une époque de révolution sociale, le changement de la base économique bouleverse plus ou moins rapidement l'énorme superstructure, lorsqu'on étudie de tels bouleversements , il faut toujours distinguer entre le bouleversement matériel, qu'on peut constater d'une manière scientifiquement rigoureuse, des conditions de production économique et les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques et les formes idéologiques sous lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le mènent jusqu'au bout, pas plus qu'en ne juge un individu sur l'idée qu'il se fait de lui-même, on ne saurait juger une telle époque de bouleversement sur la conscience de soi, il faut au contraire expliquer cette conscience par les contradictions de la vie matérielle, par le conflit qui existe entre les formes productives sociales et en rapports de production..à grands traits, les modes de production asiatique, antique, féodal et bourgeois moderne peuvent être qualifiés d'époque progressive de la formation sociale économique, cette idée du matérialisme en sociologie était déjà par elle-même une idée générale, naturellement ce n'était qu'une hypothèse, mais une hypothèse qui pour la première fois permettait d'aborder les problèmes historiques et sociaux d'un point de vue strictement scientifique, incapable jusque là de s'abaisser jusqu'à la connaissance de rapports aussi simples et primordiaux que le sont les rapports de production, les sociologues procédaient directement à l'analyse et à l'étude des formes politiques et juridiques, ils se heurtaient au fait que ces formes surgissent de telle ou telle idée de l'humanité à une époque donnée, le matérialisme a supprimé cette contradiction en poussant l'analyse plus à fonds, jusqu'à l'origine même des idées sociales de l'homme , et sa conclusion selon laquelle le cours des idées dépend du cours des choses, est seule compatible avec la psychologie scientifique, cette hypothèse a, d'un autre point de vue encore, élevé pour la première fois la sociologie au rang d'une science.
Tant que l'on n'a pas été capable d'aborder l'étude des faits, on a toujours inventé à priori des théories générales, qui sont toujours restées stériles, incapable qu'il était encore d'analyser concrètement le problème chimique, le chimiste métaphysicien inventait une théorie sur cette force qu'était l'affinité chimique, le biologiste métaphysicien dissertait sur la vie et la force vitale, le psychologue métaphysicien raisonnant sur l'âme là, le procédé lui-même était absurde on ne saurait raisonner sur l'âme sans avoir expliqué, en particulier, le processus psychique, le progrès doit consister précisément à rejeter les théories générales et les constructions psychologiques sur la nature de l'âme humaine et à savoir placer sur ces terrains scientifiques, l'étude des faits caractérisant les divers processus psychiques.
Si le psychologue métaphysicien se lève sur la recherche sur la nature de l'âme humaine reprochant au psychologue scientifique de n'avoir pas examiner toutes les théories communes sur l'âme humaine, le psychologue scientifique rejette lui les théories philosophiques sur l'âme et s'est mis a étudier discrètement le substratum matériel du processus psychique, alors que le philosophe se contente d'étudier toutes les théories philosophiques comme sur l'âme.
Si le philosophe subjectif s'était contenté d'exprimer son embarras sur la question de chercher un exposé sur le matérialisme historique, la théorie du matérialisme historique ne prétend expliquer que l'organisation capitaliste de la société, et celle-là seulement, si l'application du matérialisme à l'analyse et a l'explication d'une seule formation sociale a donner de si brillants résultats il est tout à fait naturel que le matérialisme en histoire dépasse le stade de l'hypothèse et devienne une théorie scientifiquement vérifiée, il est tout à fait naturel que la nécessite d'une telle méthode s'étend également aux autres formations sociales, même si elles n'ont pas été soumises à une étude spéciale des faits et à une analyse détaillée de même l'idée de transformisme qui a été prouvée pour un nombre suffisant de faits , s'étend à tout le domaine de la biologie, mais ne saurait seule expliquer l'histoire de l'humanité, l'idée de déterminisme qui établit la nécessité des actions humaines et rejette la fable absurde du libre-arbitre, n'abolit nullement ni la raison, ni la conscience de l'homme.
1. pandora-66 le 13-03-2008 à 13:25:28 (site)
je te souhaite la bienvenue, même si j'avoue que je n'ai pas piger un mot de ton article! il doit être certainement trés interressent, mais je suis surement trop blonde pour en comprendre le sens! lol. et pi, t'as photo de fond, me fiche la trouille, chai pô, c'est bizarre....enfin, encore une fois, bienvenue!
2. musedecoeur le 14-03-2008 à 00:55:37 (site)
Kikou
Intéréssant article, en tout cas je vous souhaite la bienvenue parmis nous.
Passez une bonne Nuit et un bon début de week-end.
Au plaisir
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