Vef pensées

posté le 06-06-2009 à 02:25:50

Moralité et conscience de l'écrivain

Comme on sait, la littéraire ne produit pas de valeurs matérielles à la différence de la science, elle opère par catégories artistiques, notions éthiques, sentiments raisonnables, mais ne produit pas moins de valeur que la technique la plus féconde, de sorte que si nous disons de l’économie la chair, l’art peut-être nommé l’esprit de toute activité de l’homme, sa moralité, ainsi la chair et l’esprit, l’économie et l’art…sont le fruit des efforts déployés par les esprits créateurs, celui qui créer des choses et celui qui crée des images vivent dans la société avec le sens de leur responsabilité devant l’avenir, la création de la valeur spirituelle qu’est le livre n’est nullement un oisif plaisir, ni le jeu d’une imagination capricieuse, ni le fruit d’un léger engouement burlesque il s’agit d’un acte exigeant une grande tension de toutes les forces humaines, d’une lente et jusqu’à la dernière heure obsédante confession dressée à l’homme au sujet de l’homme, la vie des grands génies, maîtres insurpassés , tout leur labeur de forçat doivent nous inciter non pas à l’imitation de leur style de leurs système esthétique d’images mais à une constante aspiration vers notre propre perfectionnement dans la réalisation de l’idée, ils doivent nous inspirer aussi un sentiment d’enthousiasme sublime pour la dévotion au verbe, être passionnément dévoué au verbe, cet instrument de haute sensibilité, signifie croire en sa predistination sur terre et en la communauté de la république littéraire des confrères de la plume, il n’y a pas de meilleurs louanges pour notre littérature qui vit dans la réalité présente et y prend sa pleine mesure de beauté, sa plein puissance de sage moralité.
 


 
 
posté le 06-06-2009 à 02:23:46

Moralité et passion

La moralité dans les conditions actuelles d'une civilisation développée n'est pas un code de prescription didactiques bien qu'il y ait en elles un élément rationnel, mais la conscience vivante de chacun, le sens du beau et du bon dans dans la réalité, la résistance a ce qui se colore de tons sinistres de l'indifférence de la froideur, de la cruauté, de l'antihumanisme.
En posant le signe d'égalité entre la moralité et la conscience sociale, je veux dire que cette catégorie de l'esprit humain s'est manifesté, dans toute sa force irrésistible au sein de la constellation d'écrivains qui vinrent à la littérature après la guerre, l'idée de moralité devient conviction et la conviction...idée.
Le beau est toujours mystérieux, il nous séduit toujours par ce charme intrigant de la beauté pas encore dévoilée jusqu'au bout, comme la poésie, la prose.
Nous devons admettre que l'on avait connu l'homme par la catégorie du beau, qui est la vérité des sentiments, la vérité littéraire réside dans la catégorie du tragique ou du cosmique, et il est impossible de la connaitre profondément à travers ce ' quelque chose' cet " on ne sait quoi' ce milieu d'indifférence  tranquilles où ne règne point l'ardeur des passions a cette exception prés, bien entendu, quand le milieu est le côté opposé de la passion.
  
 


 
 
posté le 06-06-2009 à 02:20:01

Pensée et mots

 La pensée n'existe et n'agit qu'exprimée et formulée, certes dans le langage parlé le mot est pensé, mais le mot a pour ainsi dire sa façade et son revêtement intérieur, son avers et son revers, ses nuances de sens, de sons et de couleurs, ses nuances olfactives le mot amasse et reflète toute l'énergie de nos sentiments, mais, hors de la forme, le mot est un incertain et éternel vagabond, il a besoin d'une maison commode et confortable sinon il meurt stérile, le langage littéraire est le mouvement, la roue de la pensée.
la recherche de la forme commande et se trouve appropriée, n'est-ce point là la perfection, de l'écrivain exempt de soucis vulgaire et de vaine agitation, le suprême amour de la pensée, enchaînée dans la forme, engendre les chefs-d'oeuvres, chacun n'est pas visité par cet amour, de même que l'homme ou la femme par l'amour véritable, l'écrivain crée son style, le style crée l'écrivain, plus les moyens d'expression sont naturels plus l'artiste est naturel, plus est fortement tendu, le ressort émotionnel du sens dans la forme, et moins il est besoin de forcer la conscience pour passer de la raison aux sentiments, l'artiste agit en premier lieu sur les sentiments, dans l'idée qu'ils transmettent sans retard leur signal à la raison, la raison n'a pas le droit de faire violence aux émotions, ceci est pour moi la loi de la création.
 
 


 
 
posté le 31-05-2009 à 00:53:28

L'heure du recit

l'heure privilégiée du recit, quand nous viendra-t-elle ?
Si nous jetons un regard en arriére, vers le passé, nous découvrirons que manifestement, le genre en question connait souvent un regain de vitalité et de vigueur aux grands tournants de la vie sociale, aux moment où les esprits sont animés d'un souffle nouveau, il est significatif d'utiliser le mot " recit ", le profond esprit democratique de ce genre "mineur" qui explore les destinées peu ordinaires des personnages les plus communs, marque pratiquement toute notre prose nationale.
Si on prend le debut de notre siecle, on constate que le recit s'épanouit justement dans les années 20 avec leur enthousiasme et leur soif d'annoncer et d'experimenter leurs idées, puis durant cette decennie, date où l'on porta un jugement objectif sur l'époque du culte de la personnalité, et lorsque la verité austére et implacable de la vie se fit entendre à travers les personnages des recits.
Rien de moins certain que les idées des puristes en matiére de littérature, cependant, il semblerait possible de penser que nous nous trouvons à la veille d'une nouvelle " explosion " de genre " mineur " explosion qui serait conditionnée pour une large part une situation sociale toute nouvelle dans le pays qu'est la restructuration.
 


 
 
posté le 01-05-2009 à 20:20:46

caricatures

Lecteur assidu de longue date, je sais par expérience qu’on cherche les caricatures, elles plaisent pour deux raisons, outre qu’elles sont brûlantes d’actualité, elles sont d’une drôlerie irrésistible et donc percutantes, ceci dit à ce propos, les légendes sont souvent aussi bien venues que les caricatures mêmes parce qu’il s’agit d’aphorisme à l’emporte-pièce.

N‘ayant pas l’honneur de rencontrer l’écrivain idéal, j’essayais de me le représenter, j’étais certain que mon imagination m’en brossait un portait fidèle, quand j’eus l’occasion de voir les auto caricatures d’autres écrivains, mes doutes se dissipèrent, il est bel et bien de crée la caricature en ton fort intérieur, me dis-je, gai, étincelant d’esprit, plein d’entrain dans ses propos et artiste convaincu, qui est parvenu à ensorceler son crayon au point de le rendre capable de créer spontanément, on devient maître.

Le maître du dessin satirique et de la plaisanterie était devenu l’incarnation même d’une patience à toute épreuve, était-il possible qu’il y eût la quelque chose  capable de détruire l’unité traditionnelle entre la vie et l’œuvre de l’artiste ? Ou plus encore l’unité de l’homme et de l’artiste ? N’ai-je pas dit que les dessins qui ressemblaient beaucoup à l’artiste ? Mais que se passe-t-il alors ? En prenant la plume, le peintre avait-il cessé d’être lui-même ?

Tout cela mérite réflexion, mais une chose est certaine, l’artiste fidèle au précepte selon lequel le talent vit de travail, d’un travail souvent plein d’abnégation, le fait est que quels que soient les dons d’un artiste, il se peut qu’au moment où il se met à l’œuvre, il parait de plus en plus se ressembler à lui-même, avec une pointe d’humour, on peut dire que la mesure de son manque de ressemblance à lui-même n’est que la mesure de la conscience, qu’il a de sa responsabilité, même si des années séparent le début de la fin du travail.

 


 
 
 

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